[PRESSE] Se passer de la pilule, c'est possible !

3 minutes pour parler sexualité et contraception, sacré défi !

Voici quelques points importants à prendre en compte quand on réfléchit sur la “sexualité responsable” … 🔥

PHARE FM : Aujourd’hui nous reprenons avec vous un thème que nous avions évoqué pendant votre dernière chronique : la contraception ! 

 

ANNE SIXTINE : La campagne de publicité Durex a été l’occasion pour moi de parler sexualité. J’ai évoqué le fait que la contraception est une forme d’esclavage pour les couples. Et je vais tâcher maintenant de justifier ma position ! 

 

PFM : Un esclavage, c’est fort comme mot !  

 

AS : Oui, mais figurez-vous que je devrais même parler de triple esclavage ! Je parle particulièrement de la contraception hormonale, qui est la plus utilisée en France. Nous sommes premièrement esclaves, ce qui veut dire dépendants, des médecins pour la prescription médicale. Sans médecins, pas de prescription. Le second esclavage est lié aux pharmaciens qui nous vendent ces médicaments, et sans eux non plus, nous n’y aurions pas accès. Et enfin le troisième esclavage et sûrement le pire : nous sommes esclaves des entreprises pharmaceutiques. C’est le pire parce qu’en terme de business, elles se font des milliards d’euros au détriment de la santé de nos corps et de nos relations de couple ! 

 

PFM : Oui mais par exemple pour se nourrir, on a besoin des supermarchés. Etre dépendant est normal pour certaines choses !

 

AS : Oui, bien sûr. Dans une certaine mesure ! Mais ce que je veux souligner, c’est qu’on est tombé dans une logique de consommation jusque dans notre sexualité, dans nos relations. Et je trouve ça grave parce que justement, au lieu de nous aider à les vivre dans la joie et dans le bonheur, la femme subit par exemple la pression de ne pas oublier sa contraception, ou le fait d’être à disposition tout le temps ! En cas d’échec, ce sera elle la seule fautive. Il y a tout un tas de contraintes qui sont loin d’être anodines. 

 

PFM : Mais que proposez-vous à la place ? On doit être responsable dans sa sexualité ! 

 

AS : C’est vrai, il s’agit d’être responsable ! Et être responsable, à mon avis, cela passe aussi par le respect du corps, notamment celui de la femme. Sinon il manque quelque chose ! Quand je vois par exemple qu’en moyenne une femme va ingurgiter 8000 pilules d’hormones entre ses 18 et ses 50 ans, vous comprenez spontanément j’en suis sûre, qu’il y a peut-être quelque chose à revoir ! Ne serait-ce qu’en terme d’écologie.  

Ce que je propose, c’est de creuser la nouvelle méthode scientifique Fertility Care, basée sur la connaissance du corps et du cycle de la femme. Très précise, cette méthode se fonde sur les observations que la femme va pouvoir faire de son corps, et va permettre en couple d’apprendre à se connaître, à écouter et à dialoguer sur leurs corps et leurs vécus. 

 

 PFM : C’est efficace ça ? 

AS : Oui ! C’est comme pour la pilule : si vous l’oubliez, vous avez un problème. Si vous ne respectez pas les règles de Fertility Care, vous aurez aussi un problème ! J’aime cette méthode parce qu’elle permet au couple de vivre pleinement sa sexualité et son désir, tout en étant responsable, respectueuse des corps et parfaitement libre de toute contrainte matérielle ou financière. Son originalité ? Elle réintroduit comme une période « normale » le fait de s’abstenir par moment de relations intimes, pour éviter une grossesse si on pense que ce n’est pas le moment d’accueillir un enfant. Et cette période de manque lié à l’abstinence est extrêmement favorable pour raviver le désir sexuel d’un couple.

Je précise un point : c’est une méthode qui correspond à des couples qui veulent se construire et durer dans le temps. Le « coup d’un soir » s’en fiche complètement de savoir où vous en êtes dans votre cycle…  Il n’est pas là pour ça ! 

 

PFM : Donc chaque mois, le couple est libre de choisir ce qu’il veut : favoriser ou empêcher une grossesse ?

 

AS : Voilà ! Et quand on préfère s’abstenir, on est amené à développer sa tendresse et son imagination pour trouver d’autres moyens de se dire « je t’aime ». Je suis bluffée de voir à chaque fois que j’explique tout cela, à quel point les hommes changent de regard et s’émerveillent devant le corps de la femme qu’ils aiment ! 

 

PFM : Auriez-vous une référence à proposer pour ceux qui voudraient approfondir ? 

 

AS : Pour ceux qui voudraient approfondir le sujet, je vous conseille le livre Se passer de la pilule, c’est possible de la conseillère conjugale Bénédicte Lucereau. Et vous pouvez retrouver sur mon blog Liberté Pour Aimer la vidéo de mon intervention sur ce sujet au Conseil de l’Europe. Et bien sûr, tout sur la méthode FertilityCare elle-même sur leur site internet. 


N’hésitez pas à réagir à cette chronique via la page contact de mon blog, je répondrai comme d’habitude à tous vos messages dès que possible.) 

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Chronique Phare FM du 12 mars 2020 - Enregistrement à venir.



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