[SE CONSTRUIRE] Comment prendre une bonne décision en deux secondes ?

Osée n’est-ce pas cette question !

Ayant lu il y a quelques années La force de l’intuition de Malcolm Gladwell, j’accorde de plus en plus d’attention dans mon quotidien à cette élément peu connu … Pour la simple et bonne raison qu’à chaque fois que je ne l’ai pas écoutée, je me suis littéralement plantée !

Et à force d’entendre que les hommes n’ont jamais d’intuitions, qu’ils ne comprennent pas grand-chose parce qu’ils ne « sentent » pas les choses, je me suis dit qu’il était temps de creuser ce sujet de l’intuition avec vous, car c’est une faculté HUMAINE… donc tout le monde en est capable !!

Un truc de charlatan ? Pas tant que ça… Découvrez la force de l’intuition… 

➡️ Valable pour le couple, l’orientation, les choix de manière général… 

 

Qu’est-ce que l’intuition ? 

L’intuition est une capacité cognitive liée à notre expérience corporelle, et plus précisément émotionnelle. Une sorte de 6ème sens qui perçoit les choses avant que le cerveau ne le fasse. On la mélange souvent avec la conscience, qui se base, elle, sur la formation correcte (ou pas) de l’intelligence à choisir le bien et le mal. L’intuition est AU SERVICE de la conscience pour prendre la meilleure des décisions. Faire le bien, et éviter le mal, pour soi comme pour les autres. 

Dans notre société ultra rationnelle, l’intuition n’est pas très en vogue car elle semble source d’erreurs : « Processus de prise de décision qui permet une décision rapide et adéquate en fonction d’un minimum d’informations » (La force de l’intuition, Gladwell, Pocket p. 17). Ainsi, de manière générale, pour de petites décisions, certains sont prêts parfois à l’écouter. Mais pour ce qui est des grands enjeux, hors de question de prendre ce risque. Fatale erreur de stratégie ?  

Prendre la bonne décision en DEUX secondes !

Le sous-titre du livre La force de l’intuition, de Malcolm Gladwell est assez évocateur.

L’auteur veut montrer à travers son best-seller qu’on peut prendre une décision dans l’instant, aussi judicieuse que si elle avait été mûrement réfléchie. 

Pour illustrer l’influence et l’urgence de développer son intuition pour prendre les meilleures décisions, l’auteur prend en exemple les couples et l’expérience de Gottman. Celui-ci parle d’un « balayage superficiel qui permet de discerner en quelques secondes » et surtout de voir 4 éléments délétères pour le couple : mépris, critique, mutisme et défensive. Son expérience s’est fondée sur l’observation de discussions de plusieurs centaines de couples : dès qu’il percevait du mépris (sentiment de rejet et de dégout, introduisant une position supérieure de domination dans la relation), Gottman pouvait prédire que le couple avait peu de chance de durer. 

 

L’intuition, tout comme un « balayage superficiel » chez Gottman, correspond à l’évaluation des preuves au premier coup d’œil (ce qu’on appelle aussi « impression paillasson » ou première impression). D’où l’excessive rapidité pour obtenir une réponse… Notre inconscient se concentre sur l’essentiel et nous transmet l’information quasi instantanément. 

Les sens nous trompent. 

L’objection récurrente, à la manière de Descartes, consiste souvent à mettre en avant le côté peu fiable que peuvent avoir nos sens et nos émotions. L’erreur est toujours possible, la manipulation (communication dans les médias par exemple), ou se cacher derrière une apparence également. Et cela est vrai dans une certaine mesure. 

 Sauf que l’intuition va plus loin que ce que l’autre cherche consciemment à cacher ou faire penser. Son principe : ne pas s’arrêter aux pré-jugés (exemple : l’apparence physique). Elle apprend à voir et percevoir de façon globale, et non simplement par un petit bout de la lorgnette.

  

Développer son intuition 

Cette spontanéité de l’intuition demande de l’entraînement. Il y a une véritable habitude à développer qui s’appuie en premier lieu sur l’attention accrue portée à son quotidien, et à ses émotions. Quelqu’un qui est coupé de son vécu émotionnel ne comprendra que difficilement ce que son intuition lui envoie comme informations. Il s’agit donc d’apprendre à écouter et faire confiance à ses perceptions, pour découvrir la richesse des messages de l’inconscient et de ses émotions. (Cf le chapitre 2 notamment de mon livre Révolutionner sa vie affective – 10 exercices pour réussir)

Cette nouvelle habitude demande également de développer une connaissance et une estime de soi solide, ainsi que le courage pour réussir à être fidèle à soi-même : fidèle à ses émotions, fidèle à ce que vous percevez, jusqu’au bout. Il s’agit donc de se construire soi – pour savoir à qui/quoi être fidèle (quels sont mes principes etc…). 

 

Un trésor pour nos relations

L’intuition est une faculté qui permet de voir les choses pour ce qu’elles sont vraiment. Un petit miracle de l’être humain ! Ne pas vivre en fonction de son intuition veut dire qu’une partie de vous est oubliée, et je dirais même « atrophiée » si elle n’est pas développée. Savoir se mettre à la place de l’autre est notamment un des enjeux de l’intuition. Voilà pourquoi tant de relations peuvent ne pas aboutir : on ne devine pas (d’où l’enjeu de communiquer). Mais on peut de plus en plus percevoir les attentes de l’autre si l’on fait attention à son intuition. Il y a urgence pour des relations équilibrées, et pleine d’attention délicate… que l’on apprenne à s’émerveiller à nouveau devant cette faculté inouïe de l’Homme ! 

 

Pour plus de clés sur ce sujet de la construction personnelle et de l’estime de soi, découvrez mon livre Révolutionner sa vie affective – 10 exercices pour réussir (Editions Artège 2017) avec les avis des lecteurs ! 

Nous pouvons bien sûr approfondir aussi en consultation individuelle ces sujets si besoin. ME CONTACTER

 

 

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